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L'Union de Cognesou.
Introductions JDR [Longue]:
Il y a 7 mois de cela...
Isilden, cinq heures du matin, chaleur étouffante. Féralas et sa température tropicale. Un spectacle de voir la pluie tropicale perler au travers des feuillages des immenses arbres centenaires. Les Ruines d’Isildien représentent un patrimoine archéologique fabuleux. Seul les ogres en retardent l’étude aux puissantes organisations comme le Reliquaire ou encore la ligue des explorateurs.
Les ruines, des piliers de marbre, des blocs de granit colossaux, des arcs brisés, des places pavées détruites. Des statues bien-nées, beaucoup de statues bien-nées.
Des structures, autrefois resplendissantes, il ne reste que quelques morceaux. La pluie érodant au fil des siècles ce que l’implosion du puits d’éternité n’avait pas détruite.
Au centre des ruines, un gigantesque temple. Un temple qui a conservé tout son prestige. Le temple des ruines d’Isildien. Vide, enfin presque. Le visiteur curieux peut encore trouver à l’intérieur les restes d’excavations, des outils épars sur le sol, des machines de mesure, des bannières déchirées d’un ordre porté disparu.
Des cristaux, beaucoup de cristaux, qui semblent avoir poussé on ne sait comment sur place, ils éclairent d’une lueur violette l’intérieur.
Au centre de l’édifice, un piédestal sur lequel ne reste qu’une robe noble à l’odeur douceâtre de cadavre. De la poussière partout, partout de la poussière. Des restes d’os soigneusement nettoyés par des rongeurs trainent par-ci par là.
Autour du piédestal, c’est comme s’il y eu une explosion. Les machines brisées sont renversées. Des ordres arcaniques gravés sur les murs luisent d’une aura sombre et inquiétante.
On retrouve des technologies de tous les horizons. Fruit d’un espionnage industriel acharné. Un tuyau en verre plonge dans les profondeurs du temple en passant par le trou laissé béant par une dalle géante détruite.
Les bannières, lourdes bannières battent au vent, elles sont déchirées, laminées, détruites. Certaines sont encore accrochées aux murs, d’autres au bout de pieux, d’autres traînent pitoyablement au sol. Une immense roue de la fortune. Les bannières de l’Union de Cognesou. Huit bannières pour les Huit jalons de la fortune. Huit bannières pour les Huit stades de la connaissance. Huit bannières pour les Huit branches par lesquels s’exprimait le pouvoir de l’Union. Huit bannières, huit jalons, une roue.
Mais semble t’il que cette fois-ci, la roue de la fortune a tournée pour l’Union de Cognesou. Drôle d’hasard n’est-il pas ? Les quelques survivants, ceux qui étaient absent le soir de la catastrophe -voir un noble réprouvé-, se baladent sans ordre, abandonnés par l’organisation qui était censée les employer. Les numéros, esclaves décérébrés de l’Union ont pour la plupart connu un court-circuit, voir, recouvrés leurs souvenirs.
Une impression de déjà vu. La folie de Ryzzik a amené de nouveau sa propre organisation à sa perte. On la retiendra sous le nom de troisième effondrement. Tout dirait que le Gobelin est mort, tout. Sauf quelque chose de profond qu’il a toujours eût : Une inextinguible soif de pouvoir.
Le pouvoir. Encore, encore une fois, le Gobelin avait échoué à s’en emparer. Encore et encore, l’essai a mené à l’échec complet et critique. Mais encore une fois, il recommencera. Deux mois pour sortir d’Isilden. Deux longs mois à remuer sa haine. L’Union s’était effondrée de par sa faute ? Non. C’est parce que les autres organisations l’ont poussé à faire ça ! Oui ! Il en était sur, ce n’était pas lui le responsable. Il n’est jamais le responsable de ses échecs. Les autres, les autres payeront ! Ils payeront tous ! Tous ceux qui se sont moqués de lui. Tous, sans exception. Les lâches qui ont fuit son organisation.
Devant le feu, le gobelin faisait le point. Il lui restait un trésor de guerre suffisant. Il lui restait encore quelques entrepôts discrets ici et là, des caches d’armes et d’uniformes, des laboratoires où continuer le travail, de précieux liens au sein même des organisations adverses.
Il cracha au sol, comme pour se débarrasser de toute l’aversion qu’il avait pour sa propre personne, il n’était plus le même. Cet incident lui a fait perdre physiquement.
Il observa sa main soigneusement enroulée dans du lin, du baume. Elle avait mutée.
L’expérience d’il y a deux années n’a visiblement jamais vraiment marchée sans laisser des séquelles. Il revenait à peine de son périple. Il a survécut en mangeant des insectes et en buvant de l’eau croupie pendant près de deux mois, perdu dans les excavations géantes d’Isilden avant de réussir à atteindre les restes d’une galerie que ces silithides avaient creusés. Là, après avoir mangé ce qui lui était tombé sous la main, il avait réussit à utilisé les dernières énergies de M.E.S.M.E.R pour rétablir temporairement un charme sur un scarabée de la taille d’un Kodo adulte, ce qui lui a permit d’atteindre l’air frais, puis avec ses dernières forces, récupérer assez de ses affaires, de vivres, de tentes pour partir se réfugier dans les montagnes pour se restaurer. Tout le monde le pensait mort, ou disparu, il valait mieux qu’ils continuent à penser ainsi.
Il savait que les créanciers de l’Union n’avaient probablement pas attendu longtemps avant de mettre sous scellés ce qu’il possédait, et qu’il ne devait sortir avant un long moment.
Le Gobelin observa sa tenue en cuir, auparavant bien entretenue, posée sur un caisse. Il avait revêtu un ensemble différent, une armure de mailles, de tissus et de fer cachant son corps meurtrit. Mais Ryzzik n’avait pas dit son dernier mot. Ni vécu sa dernière heure, du moins le croyait-il...
L’Union de Cognesou est détruite, mais il faut la reconstruire, non pas pour l’or, mais pour le pouvoir, le pouvoir et la vengeance.
Le gobelin sourit enfin devant le feu devant cette image réconfortante. Il se leva en s’appuyant sur son épée, la fameuse Tueuse-d’Hommes. Il marcha vers le laboratoire de son campement de fortune, et se mit au travail. Il y a du pain sur la planche, cette fois-ci.
Aujourd'hui...
L'Opération Tir-sur-l'Aube.
Une silhouette avançait dans la pénombre des Maleterres, elle avançait sans vraiment trop se presser, ni vraiment trop traîner les pieds. Voilà trois heures qu'elle avait abandonné son gyrocoptère dans un bosquet pourri, loin de toute présence, et camouflé ce dernier.
Elle se dirigeait vers la passe thalassienne abandonnée depuis des lustres par les forces du Royaume de Quel'thalas.
Elle avait dans le dos une imposante épée organique, était vêtue d'une armure de combat en cuir, et portait résolument un capuchon, on ne sait jamais, pour éviter d'être reconnu. Et oui, être un peu paranoïaque, c'était bien son caractère. Quel aventurier pouvait encore se balader dans les Maleterres? Ces sales ampoules en ont juste fait un endroit mièvre ou la corruption est en recul. Quel dommage, tout le "charme" de cette région pourrie disparaissait... Bref, s'il y avait des aventuriers, probablement qu'ils n'avaient jamais entendu parler de lui. Et puis, tant mieux. Mais mieux valait conserver cette capuche, si importante pour avoir ce puissant sentiment de sécurité.
La silhouette s'engagea dans la passe, marcha une dizaine de minutes, avant d'approcher de l'énorme poste-frontière du Royaume de Quel'thalas. Abandonné, en ruine, avec encore les vieilles bannières du Fléau virevoltante aux quatre vents. Le gobelin avait demandé à chacun de venir de la façon qui lui convenait le mieux, mais le plus discrètement possible. Mais il était inquiet, après tout, cette entente tombait en pièce, il suffisait juste qu'un seul de ces gars décide qu'il valait mieux tirer dans les pieds des autres pour que le gros des maisons nobles Sindorei ramène leur gras sur place et face foirer tout le plan.
Des petits feux et un campement était déjà sur place. C'était les orcs Foudreguerre du suzerain Therbak Ombroeil. Le gobelin ne savait comment, mais ils n'étaient pas parti dans une guerre quasi-sacré sans attendre ses ordres. Un miracle s'il en est.
Le Gobelin regarda autour de lui, et ne vit nulle bannière de l'Union de Cognesou, et pas une bannière des Moires. Me.rde, est-ce que ses craintes se sont avérées fondées?
Therbak, reconnaissant le petit gobelin, arriva et le salua. Therbak semblait enjoué. Il était prêt à mettre à feu et à sang le monde entier et terminer ce que la Horde Noire n'a jamais vraiment pu faire.
Ryzzik regarda son interlocuteur avec scepticisme. Le gobelin n'était pas du genre à céder à l'optimisme. Il était même plus pessimiste dans l'fond. Il avait préparé dans le plus grand secret ce plan, parce qu'il voulait surprendre à peu près toutes les forces à Lune d'argent, et procéder au pillage sous leurs yeux sans qu'ils ne puissent faire quoique ce soit, sinon envoyer quelques personnes dans l'espoir de tout arrêter.
L'agitation de Therbak attira bientôt les siens qui pour beaucoup, se contentaient d'observer le gobelin. Le mettant plutôt mal à l'aise. C'est alors que les majors Furtibombe et Brilizzik arrivèrent... seuls. Se demandant si les Soldats de l'Union de Cognesou n'avaient pas déserté parce que ces deux gars ne les payaient qu'en monnaie de singe, ses deux acolytes lui assurèrent qu'ils allaient bientôt arriver. Mais que la marche dans les Maleterres tout en traînant les Kodos de bât n'était pas ce qu'il y avait de plus rapide.
Les gens arrivaient en effet. De plus en plus nombreux. Ils étaient nombreux. Pas assez selon Ryzzik, mais bien assez pour faire cette bataille. Voir même trop.
Puis les Moires arrivèrent.
Trognesou n'avait franchement pas confiance dans la capacité des Moires et du Clan Foudreguerre à cohabiter ensemble dans la même région ne serait-ce qu'une soirée. Et les évènements vont bientôt lui prouver qu'il avait raison.
Le Plan était simple. Les Espions du PEGRE et les Moires devaient tomber sur Tranquillien, et devaient veiller à ce que personne ne puisse entrer ou sortir de la ville le temps de "la bêtise administrative". Le Clan Foudreguerre devait se précipiter au pont entre les Bois des Chants éternels et les Terres fantômes, unique accès viable pour des renforts nombreux, ils devaient mettre en place le blocus. Des patrouilles Foudreguerre et Moires étaient mise en place pour nettoyer tout ce qui pouvait représenter une menace. Des espions Moires avaient même été envoyer espionner les activités dans les Bois des Chants éternels et à Lune d'argent.
Pendant ce temps là, Arcanum Sanctus, suite à un accord secret passé avec le Gobelin à Montevapeur trois jours plus tôt, devait avec un petit commando faire des opérations de guérilla sur place. Paraît-il qu'il y avait quelques traités sur les arcanes qui ne pouvaient qu'intéresser ces rats de l'Alliance.
Quant à l'Union de Cognesou? Et bien, dans un premier temps, elle était focalisée sur la Mine de Terradiance. Tout le dispositif stratégique secret avait été mit en place pour écarter Foudreguerres et Moires de cette mine ou le Vold était extrait, et chargé sur les Kodos de Bât, ils devaient le protéger. Une fortune qui devait rester secrète et utiliser par l'Union de Cognesou exclusivement. Un groupe de caravanier du Gentepression avait été embauché exprès pour convoyer tout ça. Ils étaient arrivé une heure après le lancement de l'occupation des Terres fantômes.
Pendant ce temps, le PEGRE devait s'occuper de Tranquillien et veiller à ce que les Moires ne fassent pas ce qu'ils aiment tant faire: Se livrer à des machinations. Il y avait deux objectifs majeurs, récupérer la reconnaissance officielle de Dame Auriféras des Dettes que la ville de Tranquillien avait contractée il y a un an à l'époque où l'Union de Cognesou était encore présente dans le Nord. Et récupérer le minerai Vold, d'une valeur scientifique inestimable, d'une valeur foncière tout aussi grande.
Ryzzik Trognesou procédait avec le Diplomate des Moires dont le nom lui échappait -de toute façon, il avait surement un nom d'emprunt, et avec le Suzerain Ombroeil. Très rapidement, un Mage de la Maison Celwë Belore a été apperçut et attrapé. Le PEGRE tenta de se mettre en chasse d'un Tauren chevalier de la Mort qui semblait bosser à la même enseigne. Mais celui-ci s'échappa chercher du renfort. Maudit Shu'halo.
Ryzzik se rendit à Tranquillien et procéda à un odieux chantage envers la Dame Auriféras. Qui dû céder et signer la reconnaissance. Entérinnant de fait l'odieuse opération Cognesou dans les Terres fantômes comme presque légale...
Le mage fût abandonner au troll Zul'cëuss, connu pour ses techniques de tortures plutôt... Originales. Pendant ce temps, le PEGRE avertit le Doge de Montevapeur que les troupes du Clan Foudreguerre ne donnaient plus signe de vie. Le Diplomate Moire, sentant probablement une trahison là dessous, et Therbak, probablement une saute d'humeur de la part de ses Hommes, se rendirent sur place. Pendant ce temps là, la caravane Cognesou fût confiée avec une menace de mort aux gobelins du Gentepression qui la transporte probablement encore jusqu'à Montevapeur. Le major Krazzek Brilizzik, pour contrôler que rien ne manque à l'appelle, se détacha du commandement des opérations pour accompagner les douteux caravaniers.
C'est alors que le premier risque de la soirée survint. Les Foudreguerres retenaient prisonnier deux Moires, qu'ils avaient surpris en pleine conversation avec les membres de la Maison Celwë Belore. Ryzzik se doutait bien de la dupperie des Moires, mais préféra sauvegarder l'Alliance en... sauvegardant les apparences, promettant une discussion bidon entre lui et le diplomate uniquement si le Clan Foudreguerre relâchait les deux espionnes Moires.
L'appel avait été lancé pour que les troupes retournent à Tranquillien pour le départ. C'est alors que le Shu'halo chevalier de la mort, accompagné des Protecteurs de la Maison Celwë belore arrivèrent. Au grand soulagement de la population locale. C'est alors que le gobelin comprit qu'installer une stratégie au sein de l'alliance était compliqué. Les Moires et le Clan ne faisant pas une ligne de défense commune.
Le Clan a dû organiser une laborieuse ligne de défense pour stopper toute tentative futile d'entrer à Tranquillien sans leur autorisation, ou sans combattre. Pendant ce temps-ci, il fût laisser aux Moires le soin de présenter la situations aux membres de la Maisonnée, mit face au fait accomplit. Ils réclamaient le retour d'un des leurs, Horemakhet, l'imbécile pleurnichard de mage attrapé pendant la prise de la ville, et soumis à la torture.
On fit un échange. S'ils partaient sans demander leur reste, l'Union et ses alliés Moires et Foudreguerre finissaient l'opération et se tiraient des Terres fantômes. Ils promirent aux Moires des conséquences la prochaine fois qu'ils mettraient ne serait-ce qu'un pied à Lune d'argent... Et il semblerait qu'ils aient démasqué le Diplomate Moire qui n'était ni plus ni moins que Ciranis, le chancelier de la vénérable maison Fatuitas. Mais ce n'est là que des suspictions. Aucune preuve tangible n'ayant été ramassée... Enfin, c'est bien ce que je crois?
L'Entente se retira sans coup férir des Terres fantômes. Bientôt suivit par Arcanum Sanctus. Ainsi s'achèva l'opération Tir-sur-l'Aube. Le dernier conflit qui opposait l'Union aux parties du Royaume de Quel'thalas.
L'Opération Tir-sur-l'Aube qui achevait la "Guerre" dans le Nord, ouvrait une nouvelle période trouble... Dans le Sud. L'Alliance Foudreguerre-Cognesou se renforca, alors que celle avec les Moires semblait d'un coup plus préquaire. Ces derniers réclamant une aide colossale à l'Union de Cognesou pour une opération douteuse en Outreterre. Un nouvel adversaire se profilait à l'horizon, ou plutôt, une vieille connaissance. Le "vénérable" Zorgaz Zircontusion était de retour, et a rejoint le Poing Sanglant où il mène ses opérations.
Ayant tenté une chantage sur ses anciens employés à l'aide des archives Zircontusion, on ignore s'il a réussit partout. Mais l'Union de Cognesou avait préparé l'coup, et une solide équipe judiciaire avait prouvé que Ryzzik Trognesou était "totalement innoçent". Laissant le grand Zorgaz Zircontusion avec des documents inutiles... et une volonté nouvelle de mettre à genoux l'Union de Cognesou qui ne respectait pas son autorité.
Ryzzik était inquiet du retour du vieux Zorgaz. Un gobelin de charisme, de talent. Et aussi, voir plus tordu que lui ou Skaduwee Venreti. Il savait qu'il s'ingénierait à renverser toutes les alliances que l'Union possèdait pour l'isoler, et puis, tenter de l'écraser. Il fallait donc en finir avec tous conflit. Renforcer l'Alliance avec les Foudreguerres. Mettre fin aux différents possibles avec la Nazgal Sarl en leur proposant un accord commercial intéressant... qui apporterait la paix sociale à Montevapeur.
Déjà, des directives internes concernant l'armement, l'amélioration militaire avaient été lancée pour prévoir un tel retour. Mais en plus, le service diplomatique et les espions allaient prendre toute leur importance. Les ennemis d'hier peuvent être les amis de Demain. Et des organisations comme la Maison Celwë Belore peuvent avoir une certaine soif de revanche qui pourrait être utile.
Mais ce n'est pas assez. L'Union de Cognesou doit se renforcer. Se préparer. Attaquée dans ce qu'elle considère comme sa sphère d'influence dans le Sud Kalimdor, il est temps de sortir les crocs, et de voir qui pourra imposer la paix à l'autre...
L'Or et le savoir forment ensemble le Pouvoir. Voyons combien le pouvoir de l'Union de Cognesou lui permettra de conserver sa place.